Projets en cours
DPSM a répondu à un appel d’offres de la SNCF pour réaliser, en Lozère, le chantier complexe de tubage d’une galerie de drainage. .
Un scan 3D pour nous éclairer
Notre Bureau d’Etudes intégré, SADE Ingénierie, a réalisé un scan 3D de cette galerie de drainage dont voici la modélisation fondée sur la capture de dizaines de millions de points :
Gravitaire, elle se décompose en 4 rameaux circulaires de ø 1 200 constitués de voussoirs. On y accède par 2 puits, tous deux de ø 3 m, l’un profond de 25 m (P1) situé en amont et l’autre de 17 m (P2) en aval. Elle est également accessible par son exutoire, situé au niveau du terrain naturel. Ses rameaux R1 à R4 mesurent respectivement 35 m, 25 m, 33 m et 15 m.
Des désordres importants …
Le rôle de cette galerie est de récupérer les eaux d’infiltration et ainsi de garantir la stabilité du terrain qui accueille, au-dessus d’elle, un tunnel ferroviaire. Sa fonction est donc essentielle tout comme son maintien en bon état. Après 50 ans d’existence, ses désordres structurels sont importants : affaissements et ovalisations notamment.
… et une solution sur mesure
Si la solution du tubage est une évidence, sa mise en œuvre l’est moins au regard des exigences de la SNCF qui sont, malgré les désordres constatés et l’impossibilité de conserver son périmètre actuel, de maximiser pour chacun de ses rameaux le ø opérationnel de l’ouvrage. C’est la précision du scan 3D de la galerie qui a permis de déterminer le ø de tubage optimal de chaque branche de l’ouvrage : ø 800 pour le rameau R3, ø 900 et ø 960 pour les rameaux R2 et R4, ø 1 000 pour le R1.
Une modélisation bien utile
La modélisation 3D a également été essentielle pour établir le calepinage précis des coques en PRV qui, descendues via les puits, sont mises en place, puis emboîtées. Elle a ensuite permis de déterminer la longueur des coques acceptables par le puits P2 au regard de son ø inconstant pour traiter les rameaux R2 et R4, et par l’exutoire pour traiter les rameaux R1 et R3. Résultats : des coques de 2 m pour passer par le puits P2 et de 3 m pour entrer par l’exutoire. Elle a enfin aidé au calcul du volume de coulis à injecter à partir des masques d’extrémité pour combler le vide annulaire (55 m³).
Des carottages en série et des finitions
Afin de rétablir la fonction drainante de la galerie ainsi restructurée et réhabilitée, les équipes de DPSM y pratiquent sur sa voûte à 10h, 12h et 2h, et à intervalles réguliers, des carottages de ø 40. 180 de ces forages dits “d’appel” seront ainsi réalisés. Le radier de chaque puits sera repris pour mise à niveau des tubages et leur escalier d’accès remplacé.
Un contexte particulier
Situé en plein parc naturel des Cévennes, ce chantier est loin de tout. Alès est à 1h de route, le premier accès à l’eau potable est à 400 m, les équipes doivent gérer leurs eaux usées et aucun réseau de téléphonie mobile n’est disponible.